Nos fonds
RMM Patrimoine
Valeur liquidative
35.92 €
(28/09/2023)
Actif net du fonds
67 M €
(28/09/2023)
Performances
+3.20 %
(YTD) (28/09/2023)
Durée de placement recommandée
5 ans
Echelle de risque
3/7
Objectif de gestion
Evolution de la valeur liquidative
Evolution années civiles
Performances au 28/09/2023
Performances cumulées | Performances annualisées | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 ans | 5 ans | 3 ans | 1 an | YTD | 1 mois | 10 ans | 5 ans | 3 ans |
7.54% | -3.58% | 0.90% | 6.34% | 3.20% | -1.62% | 0.73% | -0.73% | 0.30% |
25.86% | 4.76% | 1.52% | 6.14% | 3.16% | -1.70% | 2.32% | 0.93% | 0.50% |
Indicateurs de risque au 28/09/2023
Volatilité | Ratios | ||||
---|---|---|---|---|---|
Fonds | Indicateur de référence | Tracking-error | Ratio d'information | Ratio de Sharpe | |
1 an | 5.79% | 5.63% | 1.15% | 0.3042 | 0.6605 |
3 ans | 6.46% | 5.99% | 1.58% | -0.1204 | -0.0325 |
Commentaires
31/07/2023
Dans la lignée d'un premier semestre euphorique, les marchés actions ont poursuivi leur progression en juillet, l’indice Eurostoxx (d.n.r.) est en hausse de +2.05%, tirés par des chiffres d'inflation en baisse, un ton légèrement plus conciliant des banques centrales et de solides données macro notamment aux Etats-Unis.
Aux Etats-Unis, l'accélération des données de PIB au T2 (+2,4% vs +2,0% au T1) et la résilience de l’emploi (taux de chômage de 3,6%, demandes d'allocations de chômage hebdomadaires inférieures à 320k) ont rassuré les investisseurs. Dans le même temps, les risques sur l’inflation semblent s'apaiser avec un chiffre CPI qui a ralenti à 3% a/a vs 4% le mois précédent, relâchant ainsi un peu de pression sur la politique monétaire de la FED.
En Zone euro, même si les chiffres de croissance de PIB du deuxième trimestre ont surpris à la hausse et marquent une amélioration (0% t/t en Allemagne et +0.5% t/t en France vs. -0.1% et +0.2% respectivement au T1), l’impact du durcissement de la politique monétaire sur l’activité devient de plus en plus visible, comme en témoigne les demandes de crédits qui ont continué de se contracter, à un rythme record du côté des entreprises. Les enquêtes sur le sentiment des industriels (PMI en zone Euro, Ifo en Allemagne…) ont de nouveau surpris à la baisse en juillet. L’indice composite PMI en zone Euro a ainsi reculé à 48.9 (vs. 49.9 précédemment), un niveau qui suggère une contraction du PIB au T3 de -0.1% t/t, soit très en deçà des attentes de la BCE (+0.3%). Si la production industrielle a progressé de 0.2% m/m en mai, la forte chute des indices PMI manufacturier sur les derniers mois suggère une contraction importante au S2. Dans le même temps, l’activité dans le secteur des services montre aussi des signes de ralentissement avec un indice PMI en juillet s’inscrivant à 51.1(juste au-dessus du niveau des 50). Seul facteur positif, la confiance des ménages en zone Euro qui continue de s’améliorer pour retrouver en juillet son plus haut niveau depuis un an, portée par le ralentissement de l’inflation et un marché de l’emploi qui reste dynamique avec un taux de chômage historiquement bas à 6.5% en juin. Du côté des taux, le 10 ans américain a gagné 16 pb pour clôturer le mois à 3,96% et le bund 10 pb à 2,49%. Dans ce contexte, les performances sectorielles reflètent un effet de rattrapage des secteurs jusqu’alors délaissés par les investisseurs : Immobilier (+10.9%), Matières Premières (+6,1%), Banques (+6,1%), santé (+4.6%) et construction/matériaux (+4.4%). Les performances les plus négatives ont concerné essentiellement la consommation avec les loisirs/voyages (-3.6%), les biens de consommation (0%).
Au cours du mois, sur les actions, la ligne de Véolia a été soldée, en raison de son parcours boursier limitant le potentiel d’appréciation supplémentaire et de la persistance de la controverse sur la gestion des déchets en Colombie qui souligne la faiblesse de la société dans son plan de vigilance. Par ailleurs, la ligne d’Enel a été allégée, les cessions destinées à réduire l’endettement remettant en cause les perspectives de croissance. Des prises de profits partiels ont été réalisées sur Amadeus et SAP après leurs performances récentes. Pour faire face à des rachats, les lignes d’Air Liquide, Danone et SEB ont été allégées. La correction d’Astrazeneca, suite à des résultats cliniques décevants sur un médicament dans une indication secondaire et ne remettant pas en question la croissance du groupe, a été l’occasion de renforcer la ligne. Sanofi et Generali ont également été renforcées sur faiblesse.
Obligations : l’exposition de la poche obligataire a été augmentée de globalement de 4%. Nous avons diminué l’exposition au crédit sur les échéances 2024 et 2025 (Eurofins, Accor, Lufthansa, Rentokil, Covivio) et augmenté l’exposition obligations souveraines (Espagne, Irlande, Belgique, France, Autriche de maturités 5 à 6 ans) partiellement financées avec des cessions des lignes les plus longues (Finlande, Pays-Bas, France et Autriche 2032). La sensibilité est de 4,23 VS 3,74 pour le BM et le rendement 4,08% VS 3,12% pour le BM.
Indicateur Synthétique de Risque (ISR)
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
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Les gérants


Julien Boy
Gestionnaire Obligataire Spécialisation : Emprunts d'États & Inflation
Voir sa biographieCaractéristiques
- Code ISIN : FR0007414552
- Forme juridique : FCP
- Classification AMF : Pas de Classification AMF
- Date de création : 13/03/1987
- Société de gestion : Rothschild & Co Asset Management
- Dépositaire : Rothschild Martin Maurel
- Affectation des résultats : Distribution
- Indice de référence : (70% Bloomberg EuroAgg Treasury 3-5 Year TR Index Value Unhedged) + (30% Euro Stoxx ® NR)
- Valorisation : Quotidienne
- Heure limite de souscriptions-rachats : 11h30
- Valeur liquidative d'application : prochaine VL (Cours inconnu)
- Règlement (Date de valeur) : VL+1
- Minimum de souscription initiale : 1000 EUR
- Souscriptions ultérieures : 1/1000ème part(s)
- Frais de gestion (maximum) : 2%
- Droits d'entrée (maximum) : 3%
- Droits de sortie (maximum) : Néant
- Commission de surperformance : Néant